L'inquiétude grandit dans le secteur de l'ameublement : le marché accuse une forte perte de vitesse malgré des promotions attrayantes et des locomotives traditionnellement fortes comme la literie et les cuisines. Est-ce bien le moment de devenir franchisé dans l'ameublement ? Nous aurions tendance à répondre par l'affirmative. Découvrez pourquoi.
Un marché en recul depuis l'année dernière
En 2012, le marché du meuble avait déjà perdu 3 %. Le premier semestre de 2013 s'avérant encore plus difficile avec 3,8 % de baisse, les experts s'avouent inquiets. Même si la literie résiste avec une progression de 2 %, ce chiffre est dû en grande partie aux prix cassés destinés à enrayer la chute. À la fin de l'année, on pourrait constater une perte d'un milliard d'euros sur l'ensemble du secteur. Les causes, multiples, sont à chercher principalement du côté de l'immobilier. Les mises en chantier de logements neufs sont sans cesse retardées, les ventes de biens anciens qui stagnent, etc. Le pouvoir d'achat des ménages, réel ou perçu, est aussi à blâmer. Les familles hésitent à réaménager leurs meubles ou à refaire leur salle de bains, à tel point que les rayons salles de bains ont tendance à disparaître des magasins !
Mais si le marché est certes en net recul, c'est aussi suite au pic accusé en 2011. En remettant les choses dans leur contexte, on constate que les chiffres se dirigent vers les niveaux de 2006, c'est à dire avant la crise. Ne crions donc pas à la catastrophe.
La franchise, mieux armée pour lutter contre la baisse
C'est prouvé depuis les années 80, les modèles de commerce associé sont taillés pour résister à la crise. Dans les moments difficiles, même si les franchisés n'ont pas la vie facile, ce sont les commerces indépendants qui souffrent le plus. Quant à créer son entreprise en franchise dans le secteur de l'ameublement, mieux vaut le faire avec le soutien d'un réseau bien implanté dans le paysage commercial.
En effet, pendant les périodes de crise, où la demande se réduit, les avantages des enseigne franchisées sur les entreprises isolées sont démultipliés. En travaillant avec un grand nombre de magasins, il est possible de réaliser d'importantes économies d'échelle, ce qui a un impact sur les prix et la concurrence. Dans le même ordre d'idée, le marketing et la communication s'organisent à l'échelle nationale. Le franchisé, bien que chef d'entreprise indépendant, bénéficie donc à moindre coût d'une couverture médiatique dans la presse, à la radio et à la télévision. À cela vient s'ajouter la notoriété de l'enseigne, qui est d'ores et déjà connue des consommateurs et qui bénéficie de leur confiance.
Enfin, la tête de réseau fonctionne comme un “ think-tank ” dont la seule fonction est d'aider ses franchisés à être plus rentables. Pendant qu'ils font leur métier – vendre des meubles – les franchisés savent que des experts s'attachent à détecter les tendances et à adapter leur offre comme leur concept aux attentes du consommateur.