2014 sera-telle dans la veine de 2013 ?

Les derniers chiffres clés du secteur de l’ameublement

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Le meuble redresserait-il la tête en ce début de 2014 ? C'est la question que se posent les observateurs du marché au vu des chiffres publiés au début de l'année par l'IPEA (Institut de prospective et d'études ameublement) et par l'observatoire Cetelem. Plongée dans le détail et rétrospective.

Un début de progression en 2014

Janvier a été un bon mois pour le secteur de l'ameublement. Avec les soldes de début d'année, l'augmentation de la TVA en 2014, et en comparaison avec l'année dernière, le marché a progressé de 2,2 %. En revanche, la progression semblait retomber dès le début du mois de février. En cette période de crise, les grandes enseignes franchisées comme les entreprises indépendantes ont tendance à multiplier les campagnes de promotion, ce qui a pour effet de diminuer l'impact des soldes. Le consommateur sait qu'il pourra profiter de prix en dehors des périodes de soldes et, comme souvent, se réfugie dans l'attente.

Quels enseignements tirer du recul généralisé de 2013 ?

L'année dernière, comme en 2012, seule la literie avait tiré son épingle du jeu (+1,6 %). En 2013, l'activité s'est trouvée menée par la grande distribution, qui a organisé de vastes opérations promotionnelles. La cuisine a vu ses ventes perdre de la vitesse (-1 %) suite à la baisse significative de mises en chantier. C'est en effet un secteur qui reste positionné sur l'équipement plus que sur le renouvellement. Les affaires se sont révélées encore plus difficiles pour la salle de bains, avec -4 %. Les observateurs du marché de l'ameublement estiment en effet que les ménages ont effectué des arbitrages en faveur de la cuisine et de la literie. Quant au segment salons, fortement affecté par la concurrence des fabricants de toute l'Europe qui pratiquent des politiques de prix agressives depuis leurs magasins en ligne, il a reculé de 3,4 % en 2013.

Un espoir pour les franchises ameublement en 2014 ?

Les Français on peu consommé en 2013, mais cet état de fait ne diminue en rien leurs besoins. Les achats ameublement ont été repoussés, et une partie d'entre eux au moins devront être effectués en 2014. L'Habitatoscope IPEA note en effet des intentions d'achat en augmentation non négligeable sur toutes les catégories de mobilier. Par exemple, 25,2 % des ménages souhaitent acquérir des meubles meublants en 2014, contre 23,2 % en 2013.

C'est donc sur le marché du renouvellement que les franchiseurs devront se positionner en priorité, en prenant exemple sur les professionnels de la literie. La construction neuve n'étant pas appelée à soutenir la consommation de mobilier, et les taxes s'alourdissant (notamment la TVA qui est passée de 19,6 % à 20 %), il est vital de prendre position sur ce segment.

On connaît la réactivité des réseaux de franchise quand il s'agit de s'adapter aux fluctuation de la demande, et on peut donc s'attendre à ce que les enseignes franchisées se taillent la part du lion sur cette nouvelle tendance.



 

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